La grande chasse....

Laissez moi vous narrer des faits survenus l hiver dernier.


Las de parcourir les terres ennemies en solitaire, le vieil elfe Celebamon décida que le temps était venu de transmettre sa sagesse de la traque.


Les présages des sages de Tir Na Nog sur un hiver particulièrement rigoureux n’étant pas étrangers à cette soudaine décision, il se mit en quête de prendre un jeune disciple pour les moult activités que nécessite la tenue d’un campement en terres ennemies.


Malgré la réticence chronique que notre Elfe vouait à cette race, son dévolu tomba sur un jeune lurikeen de la guilde répondant au nom de Nemau.

Ce dernier étant initié aux rudiments de la furtivité, l’Elfe fit donc le choix le plus réfléchi………..apparemment.

C’était sans compter sur l intarissable petit être.
En effet, fidèle à la réputation de sa race, le lurikeen ne pouvait s’empêcher de jacasser, de s’émerveiller de la beauté de dame Nature et de commenter les célèbres silences de notre Elfe.



Fondu enchaîné : Les Terres Enneigées midgardiennes

Alors que le Lurikeen finissait de rouler les couvertures du campement fraîchement établi, en pestant comme à son accoutumée, Celebamon, tirant une dernière bouffée d herbes à pipe, s’exprima pour la première fois depuis leur arrivée :

Celebamon : « Tu as beaucoup travaillé depuis deux lunes que nous sommes en terres étrangères, désires-tu savoir ce que nous sommes venus chercher si loin de nos vertes forêts ? »

Nemau : « Oh oui, oh oui…. » désespérant de n’avoir aucune indications à ses interrogations répétées depuis plusieurs jours.
Les festins des tables de l Auberge de Tir Na Nog lui manquant terriblement, notre jeune Lurikeen était las des maigres gibiers rencontrés depuis leur arrivée.

Celebamon : « J’ai sur moi un décret royal d’exception : La chasse aux Trolls est de nouveau autorisée ! »
Les yeux de notre placide Elfe se mirent à rougeoyer de fureur.

Nemau : « …des Trolls ?.. ces stupides géants amateurs de luris ?…ces... »


Celebamon, ignorant le flot de parole de son compère comme il en avait l habitude
Celebamon : « Nombre de ces monstruosités semblent avoir trouvé leur homologue féminin, ce n’était donc pas une légende, les Trollesses existent…leur population augmente de facon alarmante et notre bon Roy Lugh a décidé de rouvrir la chasse. J’attends cet instant depuis trop longtemps… »


Repoussant d’un geste vif la neige de sa botte pour éteindre le foyer du feu de camp
Celebamon : « Mais avant, il est tant de me montrer ce que tu as retenu de ton enseignement. Nous sommes tout près d’une antre nommée les Voies de Discorde, et nombre de jeunes midgardiens s’y rendent faire leur preuve. Allons, il est temps pour toi ! »



Fondu enchaîné : devant les Voies de La Discorde


Nemau : « pas beaucoup de passage, et je commence à avoir mes orteils qui gèlent…
Ca me rappelle mon cousin Tenrai, il a vu les pieds de son père devenir tout bleu à la pêche aux saumons aux chutes de Tur Suil et il a du…….. »

Celebamon : « Silence ! … quelqu’un approche. Rappelle toi, que ce soit rapide, propre et silencieux, continua l Elfe en chuchotant »

Nemau, faisant confiance à l’experte oreille elfique, savait que sa proie approchait.
Cela faisait trop longtemps qu il attendait l’occasion de montrer ses capacités.
Sortant ses deux coutelas empoisonnés, il se hissa sur le sommet de la masse rocheuse masquant l’entrée de la caverne.

Il se dit: Pourvu qu’ ce ne soit pas un de ces horribles trolls, ca s’rait pas d’ veine quand même !

Celebamon était tapis dans l’ombre, la main sur le pommeau de sa dague elfique, prêt a intervenir bien que fermement décidé à laisser le lurikeen faire ses preuves…


Comble de l’ironie, Nemau allait rencontrer plus fort que lui……..











………en parole du moins !


Une voix nasillarde se faisait déjà entendre, alors que le ptit être bleuté était encore dans la pénombre de la caverne.


Kobold : « Aie , aie, cadoityenafairemal ! toisucerlaplaie et moicateramener à Aegirheim ! »

Voix rocailleuse : « Tais-toi et marche !! c’est pas quelques doigts
en moins qui me feront regretter mon trophée »

Kobold : « vicestsur, mais capasetrebonneidee ! caavoirditpaslaissertrainerdoigt……… »


Pif paf…. Et c’est d’une formidable culbute avant, que le jeune Kobold sortit tête bêche de la pénombre.
Assis et complètement ébloui, le kobold se fit précéder par un énorme nain en cotte de mailles suçant son moignon.


Némau reprit ses esprits devant cette scène ubuesque.
Plaçant la première dague entre ses dents, il prit son autre arme à deux mains avant de se jeter sur le nain….


C’est à l’encontre de tous les principes inculqués aux furtifs hiberniens, que Celebamon vit, médusé, le Lurikeen s’envoler dans les airs en poussant un :








La surprise pour le jeune Kobold fut totale mais le Nain, déjà aguerri, fit une demi volte tandis que sa main restante saisissait son énorme hache.

Dans un craquement d’os et de tendons, la dague empoisonnée trouva l’épaule du valeureux Nain qui, déjà, partait en hurlant de douleur laissant à terre son dernier bras…..

Nemau sortit la dague de ses lèvres et s’approchait vers le Kobold qui cherchait à tâtons son bâton lui permettant d’invoquer la terrifiante magie du Nord.

Le malheureux ne trouva que la lame acérée du Lurikeen qui , frappant de taille et d 'estoc, lacéra le ptit être bleu à multiples reprises.
Sous les coups effrénés du Lurikeens, ce dernier émit un dernier râle de douleur alors que sa peau prenait une teinte inhabituelle sous l effet des poisons.

Alors que la région avoisinante retentissait des hurlements de douleurs d’un nain manchot courant aux aboies, Celebamon sortit de l’ombre horrifié par le spectacle.

Son jeune protégé, assis à califourchon sur le corps inanimé, se retourna tout sourire, la tête maculée de sang bleu…

Celebamon : « Rapide, propre et silencieux ,….hein ? » balbutia-t-il

Némau ne put répondre, gagné par la frénésie du combat, et entra dans un fou rire démoniaque avant de s’écrouler, la langue toute verte…






Fondu enchaîné : quelques heures plus tard, sous un sapin enneigé

Il neigeait et le soleil était déjà bien bas quand le jeune Lurikeen revint à lui.

Nemau : « Que.. s’est-il passé ? »

Celebamon : « A l’avenir, évite de mettre tes armes empoisonnées à la bouche ! tu sors d’une forte fièvre. » lui lança l’elfe en lui tendant une décoction d’herbes médicinales.

en avant mousaillon !!
livre nous la suite des aventures du poisson flaque
ou bien....

Peu à peu, les discussions dans la taverne s étaient tu.
Les clients étaient suspendus aux lèvres du conteur et plusieurs d entre eux s étaient rapprochés de la cheminée.

« Une petite chopine m aiderait à poursuivre… » lança-t-il sournoisement.

Après deux puissantes gorgées, ce dernier reprit :

« Merci mon brave, où en étions-nous ?…ah oui »

Il se retourna lentement, remit une bûche dans l âtre de la cheminée qui se réanima et pris son tambourin.

Il commença à le faire gronder d une façon inquiétante……….




Fondu enchaîné : Les Terres Enneigées midgardiennes


La région résonnait des tambours de guerre midgardien de Glenlock faste.

Le lurikeen, qui recouvrait peu à peu ses forces, regarda avec inquiétude notre Elfe placide.
Némau : « Ce n’est quand même pas pour nous tout ce ramdam ? »

Celebamon : « Il nous faut partir » lança-t-il en défaisant son harnachement.
« Les éclaireurs midgardiens sont déjà sur nos traces ! Il nous faut profiter de cette neige fraîche pour masquer nos traces et nous enfoncer le plus en avant dans leur ligne avant que l étau ne se resserre sur nous ! Voyageons léger, débarrasse toi de tout ce qui n est pas vital »

Némau se releva encore chancelant, laissa son sac, pris une couverture, son outre et jeta la besace à provisions sur son épaule.
Némau « Je vous suis, par où allons nous maintenant ? »

L’Elfe ne répondit pas, il se dissimula sous la capuche de sa cape, et d’un pas alerte, se mit en route sous la neige qui devenait de plus en plus dense.

Némau était là, debout, son sac sur l’épaule, immobile.
« Mais pourquoi ne me répond-t-il jamais ? » se dit-il.

Il fit volte face , scruta une dernière fois derrière lui en vain, examina la majeure partie de leur équipement au sol, puis regarda en direction de Celebamon.

En quelques grandes enjambées, l’Elfe était déjà loin et à peine perceptible sous les abondantes précipitations.
Malgré sa grande taille, il ne s’enfonçait que très peu dans la couche épaisse de neige fraîche, ce qui étonna le jeune Lurikeen.
Imitant son aîné, il tira sa capuche et se mit en route.

Némau : « Eh ! Attendez-moi »

Un souffle devant lui « Silence !! »



Fondu enchaîné : Une nuit sous les étoiles de midgard

Nos deux compères prenaient un peu de repos au pied d un grand sapin. La marche avait était pénible : le vent, la neige, très peu de haltes et la faim qui tiraillait leur estomac.

Némau : « Et maintenant ? »

Celebamon : « Nous allons attendre ici » répondit d’une voix rassurante l’Elfe

Némau : « Attendre ? mais ,…mais ils vont nous trouver, il faut partir et vite même je dirai ! »

Celebamon : « En vain ! les éclaireurs midgardiens nous ont précédé, je m en doutais. Ils ont déjà commencé à opérer leur encerclement et ratissent la zone, je connais que trop bien leur façon d agir. De plus, il ne neige plus ! »

Devant l air effaré du Lurikeen, l Elfe reprit :
Celebamon : « Ne t inquiète pas ! laissons-les se fatiguer à nous chercher et prenons du repos, nous devrons être au mieux le moment venu. Mangeons un peu, nous en avons besoin ! Je prendrai le premier tour de garde cette nuit. »




C’est ainsi que les deux jours qui suivirent passèrent : alternance de siestes, de tours de garde, de maigres repas et beaucoup de tension.

Qu’il est difficile de trouver le repos dans l’hiver midgardien quand on a leurs traqueurs aux trousses, sans oublier le froid mordant, les hurlements sauvages d’animaux inconnus, et la faim.
Nos jeunes amis en faisaient l’expérience !




« Nymr…..non,……le feu……….,derrière toi, derrière toi !!!…cours……cours.. »

L’Elfe sortit de sa méditation quotidienne en sursaut, le visage défait.


Le Lurikeen était là, imperturbable et à son poste.
Contrairement à son habitude, il ne posa aucune question, sachant que les réminiscences de son compagnon devaient être bien trop douloureuses et personnelles.


Celebamon resta silencieux et scruta Némau d un regard tendre.
Ce Lurikeen le surprenait de jours en jours. Il avait fait preuve d une résistance à la peine, à la faim et à la maladie qui étonnait notre Elfe.

Ces derniers jours avaient été éprouvants pour nos compagnons mais les avaient rapprochés, indiscutablement.

Heureusement d ailleurs, cela allait leur être d un grand secours pour la suite……

LA SUITE LA SUITE LA SUITE.... J abuse hein?? non serieux c est trop bonnard!!!!
Tu es vraiment mon maitre

La pittoresque taverne s animait.

Des curieux s étaient rassemblés aux fenêtres, les clients, modestes éleveurs ou cultivateurs de la région de Tir Na mBeo, étaient réputés friands d histoires aventureuses.

Le troubadour échangea un regard complice avec le tenancier alors que l hydromel commençait à couler à flot.

Puis il reprit




Fondu enchaîné : Les Terres Enneigées midgardiennes


La nuit était glaciale, comme à son accoutumée.
Seules les étoiles brillantes et la lune apportaient un peu de réconfort à nos deux amis alors qu une légère brume commençait à se densifier.


Celebamon, finissant de tailler sa flèche sous la lumière de l astre lunaire, lança :
Celebamon : « Combien de feuilles de Lambas nous reste-t-il ô grand cuisinier ? »

Némau, étonné du ton humoristique inhabituel de son compagnon et devant l ironie de la situation, ne put laisser échapper un éclat de rire.

Némau : « Ceci est notre dernier pain » répondit-il en tendant la moitié de la maigre pitance.

Celebamon : « Parfait ! » un sourire sur les lèvres. Notre Elfe était d humeur joyeuse ce soir là.
« Il suffit ! Il est temps d inverser les rôles, je ne me sens guère à mon aise en gibier. Allons chasser du midgardien. Qu en penses-tu ? »


C était la première fois que l Elfe demandait l avis du jeune Lurikeen pour une décision importante.

Les deux compères ressentaient la présence ennemie désormais toute proche, c était une question d heures avant qu ils ne soient submergés par les troupes midgardiennes.

Némau : « Oh moi ! tant que j ai l estomac rempli, tout me convient » dit-il en regardant le peu qu il leur restait.

Les nouveaux amis échangèrent un regard complice et se mirent à rire.
Celebamon : « Et bien, finissons nos provisions ! Ce n est pas de faim que nous mourrons ce soir ! »

Les dernières réserves englouties, ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Il leur fallait aller au devant de leur destin.

Nos deux compagnons s affairaient.
Némau prit le temps d enduire une nouvelle fois ses coutelas de diverses mixtures dont il avait le secret quant à Celebamon, il plaça un nouveau fourreau au milieu du dos, pris son carquois sur l épaule, et tenant l arc à la main, lança :

Celebamon : « Profitons-en pour avancer à couvert avec le brouillard qui se lève. »



Après quelques minutes de progression dans la dense forêt de résineux, nos compagnons se rendirent compte qu ils avaient fait le bon choix.

De faibles lueurs de feux de camps perçaient le brouillard aux alentours de leur position.

Profitant du manteau de brume opportun, ils purent passer au travers des premières mailles du piège ennemi.

L’Elfe avait vu juste, les derniers jours de traque avaient passablement diminué la vigilance des poursuivants, ce qui leur permit de se faufiler entre les premiers campements sans éveiller l attention des guetteurs.


Mais comme on dit : la roue tourne !! et la chance allait bientôt abandonner nos deux compagnons....



Alors qu ils étaient parvenus à déjouer le dispositif de l avant-garde, le brouillard perdit brusquement de sa densité avant de littéralement s évaporer.

Celebamon : « Ventre à terre ! » chuchota-t-il avant de se laisser tomber au sol.
Némau l imita.

Nos deux compères examinèrent leur position, pris entre l avant-garde et les lignes arrières des troupes de reconnaissance de Glenlock faste.


Fort heureusement, le campement devant eux ne semblait pas peuplé de midgardiens aguerris.
En effet ces derniers, las des derniers jours intensifs de traque et ayant toute leur confiance sur l élite de l avant-garde, étaient plutôt bruyants.


Celebamon : « Voici notre porte de sortie ! Allons voir de plus près et tâchons de progresser contre le vent »


Profitant de l épais couvert végétal, l Elfe et le Lurikeen rampèrent, en prenant soin des changements de direction du vent, jusqu aux abords de la petite clairière.


Autour du feu de camp, trois silhouettes étaient accroupies, une dernière ronflait bruyamment en retrait, une cruche de vin autour du bras.


Celebamon sortit plusieurs flèches de son carquois qu il planta devant lui dans la neige mais Némau lui prit le bras, et l air fasciné lui fit signe d examiner les midgardiens près du feu.


En effet, quel étrange spectacle !

Un vieux kobold, visiblement le leader du groupe, psalmodiait quelques incantations divinatoires devant le feu, à sa droite, un viking, lance à la main, buvait les paroles du vieillard en caressant négligea ment un loup dressé.
Tandis qu’à sa gauche, un autre kobold semblait illustrer les délires du vieux shaman en jonglant avec des boules lumineuses.


Némau : « Même à Tir na Nog, je n ai vu un tel acrobate ! c est merveilleux » chuchota-t-il


Celebamon acquiesça d un hochement de tête, dans sa longue vie, jamais il n avait vu une telle prouesse.


Le shaman jeta quelques poudres dans le feu qui prit soudain une teinte bleuté alors que l on cru voir dans la fumée se dessiner une tête d ours.

Subjugués par cette rencontre inhabituelle, nos héros n avaient pas senti le vent tourner....



Brusquement, le loup se dressa sur ses pattes avant de montrer les crocs, et se ruait déjà en direction de nos compagnons.


Celebamon : «En position ! Et pas de survivants ! » lança-t-il en s agenouillant et enchaînant les flèches préalablement plantées avec son arc.


Némau rampa au devant de son ami Elfe et se dressa dos contre un gros arbre.
Les ennemies arriveraient dans son dos et il avait face à lui son compagnon qui déjà avait tiré trois flèches à une rapidité déroutante.


Dans un claquement bref mais sec, les flèches s enchaînaient.

La première se figea dans l épais manteau neigeux alors que le loup continuait sa course folle, la seconde atteignit la bête féroce à la gorge qui s’écroula non loin de nos compagnons.


Le viking avait prestement réagit, agrippant sa lourde lance et se jetant à corps perdu derrière son fidèle animal.

Le shaman s était rapidement relevé, compte tenu du craquement lié à ses rhumatismes et commençait à agiter les bras en direction de la forêt.

Le jongleur, quant à lui, avait du mal à discerner d où provenait la source qui perturbait leur petite réunion.

Le quatrième, un nain, …continuait de cuver son vin.


Némau entendit des bruits de course, l ennemi approchait à grande vitesse ! Il attendait le signal de Celebamon.


La troisième flèche se figea dans la cuisse du shaman qui mit un genou à terre.
Celebamon banda son arc pour la quatrième fois,
quand il cria : « Maintenant, Némau ! »


Comme venant de nulle part, le viking qui se ruait en direction de l archer, perçut un mouvement fugace alors qu une douleur insoutenable le prit à l abdomen.

A terre, il porta ses mains à sa poitrine pour y trouver deux coutelas luisants fermement enfoncés.
La technique mortelle de nos deux amis furtifs venait de faire ses preuves !


Ses yeux se fermèrent à quelques pas de l Elfe qui venait de lâcher sa dernière flèche.
Celle-ci trouva l orbite du shaman qui ne put par conséquent finir son incantation….


Dégainant leurs armes, Celebamon et Némau se ruèrent dans la clairière.


Némau mit à mort sans aucune difficulté le nain ivre qui s éveillait péniblement par le vacarme du combat tandis que Celebamon fonçait sur le jongleur qui venait enfin de les localiser.

En un instant, la boule lumineuse du « jongleur » disparut et il y eut une explosion lumineuse derrière Némau.


Ce dernier se jeta à terre, effrayé, laissant l acrobate s enfuir du campement.


Lorsqu il se retourna, plus aucunes traces de Celebamon !














….à l emplacement de son ancien compagnon, il ne restait qu une armure de cuir vide et une dague elfique.


Une voix déformée par la douleur et croassante se faisait difficilement entendre :
« par Elbereth…que ? …..némau ? némau ? fais quelque chose…. !! »


Allongé, Némau discerna la petite chose qui émettait ces quelques jérémiades.
Une grenouille qui parle !!!


Némau : « Mais comment ? que … »


Grenouille : « Je t en supplie Némau, fais quelque chose ! »


Némau réfléchit quelques instants, perplexe devant cette situation pour le moins surprenante.
Némau : « Il nous faut trouver une Princesse , Celebamon » répondit de manière assurée le Lurikeen


Grenouille : « Par…….pardon ? expliques toi » balbutia l « elfe »


Némau : « cousin Tenrai m a souvent conté des histoires de princesses et de grenouilles. Un baiser d une princesse, peu importe la race je suppose, est le seul moyen de retrouver votre forme originelle ».


Un claquement métallique immédiatement suivi d un cri de douleur se fit entendre.
Le warlock venait de se briser la jambe dans un de leur nombreux pièges à ours disséminés autour du camp.


Quelques instant plus tard, l effet se dissipant , un Elfe nu comme un vers était allongé dans la neige, heureux de retrouver ses attributs elfiques.


Celebamon : « Un seul mot de tout cela et je te fais taire à jamais mon jeune ami Lurikeen » lança-t-il en se rhabillant.


Némau esquissa un sourire malicieux avant de se diriger vers le piège à ours pour une dernière mise à mort.


Nos compagnons étaient de nouveau libres………

JE KIFFE!!!!!!!
Encore encore

merci bel elfe pour ce récit à écouter au coin du feu....

LA suite=

Ben alors cette suite on va l'avoir????

la suite !!!!

quelle suite ??

Bah la suite où nos deux jeunes (ou pas ) héros rencontrent une lurikeen empathe spécialisée dans la voie de l'holisme... je veux pas faire celui qui raconte la fin de l'histoire, mais bon, la lurikeen fini carbonisée par un très jeune thaumaturge, bien que nos deux compagnons furtifs en vinrent facilement à bout, il était déjà trop tard pour la lury, brulée au 28eme degrés...

tain je suis morte de rire sur vos messages au bureau quoi:x